Les variétés Kaiser Alexander et Louise Bonne ont notamment enregistré un recul considérable des ventes. Parmi les cinq variétés de poires les plus vendues, il y en a cependant eu deux qui ont nettement progressé : Conférence et Williams.
La poire Conférence est numéro un en 2018
Cela s’explique par des ventes élevées de Conférence pendant le premier semestre : en raison de la faible quantité de marchandise suisse en stock, une grande quantité de marchandise importée a été proposée. En ce qui concerne la poire Williams, les ventes ont notamment augmenté au cours du deuxième semestre, en raison d’une récolte importante de cette poire d’été, qui a été vendue rapidement.
En raison de cette évolution, la poire Conférence a été la variété la plus vendue en Suisse en 2018. Avec des ventes au détail de 2815 t, une poire vendue sur cinq appartenait à la variété Conférence.
Demande de poire élevée en Suisse romande
Un sondage réalisé par Nielsen Suisse auprès des ménages confirme le recul général des ventes : en 2018, les ménages suisses ont acheté moins de poires de table que lors des trois années précédentes, avec 3,1 kg par ménage. Cette nette tendance à la baisse n’est cependant observée qu’en Suisse alémanique, où l’on a acheté 18 % moins de poires qu’en 2015 (Suisse romande : -3 %). Pendant la période observée 2015-18, les Suisses romands ont consommé systématiquement plus de poires que les Suisses alémaniques, par exemple 3,6 Kg en 2018 (contre 3 kg en Suisse alémanique).
La structure d’âge influence la préférence pour les poires
Les ménages dont le responsable est âgé de 65 ans ou plus sont les principaux acheteurs de poires. Ce groupe se distingue nettement en 2018 avec des achats de 5,1 kg.
Les enfants influencent également la demande des ménages en poires. Alors que les ménages avec un enfant achètent moins de poires que la moyenne suisse, les ménages avec deux enfants se situent légèrement en dessus de la moyenne, avec 3,3 kg. La demande est la plus marquée chez les ménages avec trois enfants ou plus : 3,9 kg dans le commerce de détail. Les possibilités limitées de stockage par les consommateurs pourraient expliquer le fait que la consommation de poires est moins importante chez les petits ménages avec enfants que chez les grands. D’autres facteurs tels que le revenu, la taille du ménage ou la situation en ville/à la campagne peuvent influencer la demande et ont ainsi été analysés en conséquence. Toutefois, les caractéristiques des ménages mentionnées ci-dessus se sont révélées particulièrement frappantes. Il s’agit donc de facteurs déterminants pour la demande.