Soutien de projets de vulgarisation
Le soutien accordé aux projets de vulgarisation sert à promouvoir le transfert des connaissances et l’innovation au sein du secteur agricole. Avec une offre encore plus variée, la vulgarisation entend accompagner les personnes actives dans l’agriculture dans la prise de décision et la gestion de leur exploitation afin d’être – et de rester – compétitives et de produire de manière durable.

Contexte
La vulgarisation agricole remplit une fonction importante de lien entre la recherche, la formation, l’administration et la pratique agricole. Elle contribue à intensifier l’échange de connaissances, de sorte que les derniers résultats et les nouvelles conditions-cadres puissent être mis en œuvre plus rapidement par la pratique et que les problèmes de cette dernière soient pris en compte dans les projets de recherche.
Les projets de vulgarisation doivent permettre de développer des outils et des méthodes qui aident les conseillers à intensifier l’échange de connaissances et qui contribuent aux objectifs prioritaires suivants.
Objectifs prioritaires
Un projet de vulgarisation permet d’atteindre au moins l’un des quatre objectifs principaux suivants :
1. Optimisation du système de vulgarisation
La vulgarisation comme système autorégulé au sein du système LIWIS
Comme tout système organisé, la vulgarisation est appelée à réexaminer en permanence ses structures et son mode de fonctionnement à des fins d’amélioration. Les projets aident à aborder de nouveaux sujets et à développer des méthodes, à clarifier les responsabilités et les rôles des acteurs et à optimiser le partage des connaissances.
2. Introduction de nouvelles connaissances dans la pratique
La vulgarisation entre recherche et pratique
La vulgarisation assure le lien entre les découvertes scientifiques et leur mise en pratique. Les projets aident, par des méthodes connues ou novatrices, à introduire de nouvelles connaissances ou à tester comment les découvertes scientifiques peuvent être appliquées au mieux en fonction de la réalité des exploitations. Les enseignements tirés de la pratique et les éventuelles nouvelles problématiques sont communiqués aux chercheurs.
3. Diffusion des enseignements tirés de l’expérience
La vulgarisation comme catalyseur du partage du savoir
Le partage du savoir dans la pratique permet une large utilisation des connaissances actuelles ou nouvelles. Les projets aident à préparer et à développer le savoir opératoire de sorte qu’il puisse être appliqué sur le terrain dans le plus grand nombre possible de cas. Ils favorisent surtout le partage d’expériences entre les exploitations agricoles.
4. Transmission d’informations sur les conditions-cadres et les mesures décidées
La vulgarisation comme courroie de transmission des mesures politiques et des conditions économiques à la pratique
La vulgarisation reprend des questions politiques, administratives et sociétales et les communique aux professionnels du terrain. Les projets doivent aider à expliquer les décisions en matière de politique agricole, mais aussi à aborder et à faire connaître les tendances sociétales pour que les exploitations puissent s’adapter aux nouvelles attentes.
Critères formels
- Peuvent être soutenus des projets d’institutions ou d’organisations interrégionales ou actives à l’échelle nationale.
- La Confédération prend en charge au maximum 50 % des coûts attestés et reconnus.
- La demande doit être soumise au moyen du formulaire prévu, auquel on joindra le tableau des coûts correspondant (voir Informations complémentaires, onglet « Documents »).
- Il est aussi possible de financer des projets collectifs de consortiums. Par « consortium », on entend l’association d’au moins deux institutions ou organisations. De préférence, il sera fait appel à des praticiens compétents.
Vous trouverez les délais et l’adresse à laquelle doit être envoyée la demande en bas de la page.
Critères d’évaluation
Les projets sont évalués sur la base des critères suivants :
- Évaluation thématique : utilité (pertinence au regard de la politique agricole ou de l’agriculture) et urgence
- Évaluation méthodologique : qualité et intégration dans les connaissances (lien avec le savoir existant, intégration dans le système LIWIS et mesures visant à garantir la plus grande diffusion possible)
- Évaluation en termes de ressources : rapport entre les ressources utilisées et les objectifs du projet, montant des fonds propres, sources de financement supplémentaires
Les projets sont développés selon un processus ascendant et adaptés aux besoins du groupe cible, pour lequel ils doivent présenter un avantage direct.
Décision
- L'OFAG évalue les demandes selon des critères thématiques, méthodologiques et relatif aux ressources et prend finalement une décision sur le financement du projet.
- La décision est communiquée aux requérants par écrit.
- Si la demande est acceptée, le financement est réglé contractuellement.
- Il faut compter au minimum quatre mois entre le dépôt de la demande et le début de la réalisation du projet.
Projets approuvés
Les projets de vulgarisation achevés ou en cours sont publiés ici :
ARAMIS - La base de données de recherche de l'Administration Fédérale - Recherche de projets
Informations complémentaires
Table des matières
Autres thèmes

Soutien d’activités de vulgarisation menées par des organisations
Une agriculture innovante a besoin de mesures efficaces et efficientes pour mettre en valeur les connaissances et veiller à leur partage. À cet égard, l’OFAG peut accorder des aides financières aux organisations de vulgarisation actives dans des domaines particuliers.

Études préliminaires de projets innovants
La Confédération soutient financièrement les études préliminaires de projets innovants dans le secteur agricole et alimentaire.
Prochaine délai de soumission: 18 février 2026
Secteur Recherche, vulgarisation et innovation
Schwarzenburgstrasse 165
Suisse - 3003 Berne